Marianne Aya Omac, auteure, compositrice, guitariste, cheffe de chœur, chants de reliance et gospel.
Gospel !
Ton répertoire de chants de reliance, de chants engagés comporte aussi une grande partie de chants sacrés des noirs d’Amérique du Nord : le gospel
1) Qu’est ce qui t’as amenée au gospel ?
J’ai rencontré cette musique en 1996 quand j’avais 24 ans, au Corum de Montpellier lors d’un concert de Gospelize it Mass Choir ! chœur de gospel de 70 chanteurs, dirigé à l’époque par l’artiste Emmanuel Pi Djob, un des plus grand spécialiste du gospel et de la musique afro américaine en Europe. Ça a été une grosse claque, dans tout mon Être; cette musique, cette énergie, cette émotion et la dimension lumineuse qui s’en dégageait.
2) Que ressens-tu quand tu le chantes ?
C’est difficile à décrire ! Tout d’abord, comme je ne chante que des Gospel que je canalise, c’est une expérience très spéciale. Je ne sais pas écrire la musique et parfois, j’ai vraiment l’impression qu’elle m’est confiée, déjà aboutie en fait. Ensuite, pour qu’elle existe, elle a besoin d’être incarnée par de nombreuses personnes. Commence alors un cheminement de transmission et de partage avec le Chœur, pour arriver enfin jusqu’au public. Se crée alors d’authentiques espaces de Fraternité. Cette musique nous convoque dans l’instant présent, elle est l’expression la plus intime qui soit de notre humanité profonde, depuis l’expérience de la souffrance jusqu’à la résilience en s’en remettant à plus Grand que soi, au Grand Mystère que certains nomment Dieu, aux Lois de la Nature, de l’Amour et de l’instant présent.
3) Quel est ton gospel préféré ?
The Lord will dry our tears away, d’Emmanuel Pi Djob.
Marianne et la magnifique chorale les Chœurs de MAO crée en 2018.
